Charency, juin 2006

La dernière fois que nos pneus nous avaient portés jusqu’en Lorraine, c’était en mars. Nous y avions été accueillis chaleureusement... sous la neige ! Rappelez-vous...

Nous étions tombés sous le charme de ce petit village, de la région et de notre hôtesse, Viviane. Comme nous aimons faire partager, cette fois la famille Braunshausen au grand complet nous accompagnait.

L’église de Charency, vue de la gare

Nous avions lâchement abandonné nos grandes filles à leurs chères études (soins infirmiers pour l’aînée, psychologie pour la plus jeune)

Départ de Bruxelles à 16h30 ; arrivée à Charency vers 18h45.
Le temps de tailler un bavette avec un couple de Liégeois (et de déguster une bière artisanale de Rulles) et nous allons souper à la Ferme-Auberge de Ronde-Fontaine.

La maison d’hôte

Nous sommes seuls, ce qui ne nous empêche pas de faire honneur au menu proposé : amuse-bouche au fromage fines herbes, assiette de charcuteries maison, poulet au vinaigre, fromages de la ferme et tarte à la rhubarbe.Menu à 16 €, apéro compris, cela ne s’invente pas ! Le tout agrémenté d’un vin de pays des côtes de Meuse et couronné d’une Mirabelle, Lorraine oblige.

Le lendemain, nous voulions consacrer une partie de la journée à la pelouse calcaire de Charency.
Nous l’avions découverte sous la neige mais cette fois, en juin, c’était la bonne saison pour y admirer les orchidées sauvages.

Une orchidée sauvage

La pelouse calcaire surplombe la vallée de la Chiers où se niche Charency-Vezin. Ce site exposé plein sud abrite une une flore et une faune extraordinaires (orchidées, papillons, pinèdes) sur des calcaires anciens.

Un insecte, mais lequel ?

La pelouse calcaire offre un paysage remarquable. Un sentier découverte enrichi de panneaux didactiques permet d’en apprécier toute la richesse.

Une autre orchidée

Une dernière

En partant de Charency, une promenade (parmi d’autres) vaut la peine : Cimetière militaire allemand, pelouse calcaire, retour par Epiez, petit village avec une mairie curieusement perchée au-dessus d’un lavoir.

La mairie lavoir d’Epiez

La fin de l’après-midi est consacrée à une brève visite de la ferme des âneries de Villers-le-Rond (Leur site http://photo.nature.peche.climat.chez-alice.fr/ ). Il y est possible sur réservation de faire une balade à dos d’âne, une autre façon de découvrir les alentours. Tout un programme. Ils font aussi de l’asinothérapie : une façon de soulager certains handicap grâce au contact avec les animaux.

De retour à la maison de Viviane, Céline et Audrey, les filles de Fabienne et Serge, nous offrent une démonstration gymnique improvisée mais de haute tenue.

Photo Viviane

Il est temps de penser au repas du soir. Nous profiterons des talents de Viviane et de sa table d’hôte : Ratafia de pommes fait maison, terrine de sanglier, radis du jardin, épaule de chevreuil, asperges sauvages, mirabelle au sirop, tarte au sucre... Excusez du peu ! Viviane, très (trop ?) exigeante, n’est guère satisfaite de sa recette de chevreuil, pourtant unanimement appréciée.

Viviane et Françoise se régalent

Après une bonne nuit, il est temps de déjà prendre congé de Charency et de Viviane. Flassigny et son fromage de chèvre, Othe et l’Othain, Montmédy et sa citadelle, Avioth et sa basilique, Orval et sa bière ponctuent la route de retour.

La citadelle de Montmédy

Sans commentaire

Presque déjà envie d’y retourner...