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L’Internationale

dimanche 20 mai 2007.


L’Internationale

Sur ce site, vous pouvez entendre l’Internationale dans de nombreuses langues.

De nombreux sites permettent d’en connaître plus à propos de ce chant de lutte ici ou par exemple.

A ceux qui diraient que ce texte est dépassé, je propose ceci, tiré de ce site

Ces paroles qui trainent dans la tête
Des opprimés du monde entier
Sont celles d’un de nos poètes
Qui s’appellait Eugène Pottier.

Aujourd’hui le monde a changé.
Est-ce qu’il y a moins d’exploités ?
De chômeurs, d’enfants affamés ?
Pour qu’on puisse se reposer de chanter...

C’est la lutte finale...

Une version classique avec chœur

http://sffn.free.fr/mp3/internation...

ou une étonnante version très moderne (tirée de la Compagnie Jolie-Môme)

http://sffn.free.fr/mp3/internation...

Debout les damnés de la terre
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C’est l’éruption de la fin
Du passé, faisons table rase
Foule esclave debout debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien soyons tout

REFRAIN
C’est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L’internationale
Sera le genre humain

Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu ni César ni tribun
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud

L’état comprime la loi triche
L’impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s’impose aux riches
Le droit du pauvre est un mot creux
C’est assez languir en tutelle
L’égalité veut d’autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Egaux pas de devoirs sans droit

Les rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l’air et rompons les rangs
S’ils s’obstinent ces cannibales
Á faire de nous des héros
ils sauront bientôt que nos balles
Seront nos propres généraux

Ouvriers paysans, nous sommes
Le grand Parti des travailleurs
La terre n’appartient qu’aux hommes
L’oisif ira loger ailleurs
Combien de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours

Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu’il a créé s’est fondu
En réclamant qu’on le lui rende
Le Peuple ne veut que son dû

Répondre à cet article

1 Message

  • L’Internationale

    21 octobre 2009 20:07, par francesca

    fabuleuse, cette version moderne de l’internationale ! de qui est-elle ? où pourrais-je la trouver ?
    et bravo pour votre site !
    et merci !
    francesca

    repondre message



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