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Siracusa - Etna

samedi 18 février 2006.


Grasse matinée relative :7h45 !

Nous nous dirigeons vers le parc archéologique de Siracusa, non loin de notre parking. Au menu de ce matin : théâtre grec, amphithéâtre romain, Oreille de Denys, Latomie,...

Théâtre grec

Les touristes (en masse) ne débarqueront que plus tard, nous en profitons donc pleinement. D’abord les latomies. Sorte de vaste carrière de pierre à ciel ouvert, ces cavités énormes ont servi pour la construction des divers monuments. On a peine à croire que des milliers d’esclaves ont oeuvré ici dans des conditions terribles. Une caverne artificielle, appelée l’oreille de Denys, tyran syracusain, offre une acoustique remarquable. Ses dimensions impressionnantes répercutent les sons de telle manière que l’on a cru que le tyran s’en servait pour espionner ses esclaves.

Oreille de Denis

Au passage, des citronniers nous présentent leurs fruits : hors d’atteinte cependant...

Le théâtre grec offre une vue magnifique sur l’arrière pays et la mer. Malheureusement, on y prépare la scène pour les représentations de l’été et les coups de marteau des ouvriers nous assourdissent quelque peu.

A deux pas, les romains ont construit un amphithéâtre. Nous en faisons rapidement le tour.

Le soleil qui jusqu’ici nous a boudés répand largement ses rayons. Les touristes arrivent alors que nous quittons le lieu. Un jus d’orange pressé nous désaltère. A nous la route vers l’Etna.

Le trajet est vite accompli et l’Etna montre ses courbes de loin. Chapeauté de blanc, le monstre est beau. Nous approchons...

Etna... On a froid

Dès les premières côtes, nous constatons que la densité de population, curieusement, croît. Les villages se succèdent.

Nous nous arrêtons pour le ravitaillement. Chance, c’est un supermercato bien fourni. Poulet à la broche, frites, crudités, rien ne manquera. Nous reprenons la route qui ne cesse de grimper jusqu’à un endroit, encore habité et offrant une vue superbe sur le sommet enneigé.

vers les 2200 m.

Halte repas, mais déjà nous ne pensons qu’aux lacets qui nous attendent pour parvenir au sommet.

Au fur et à mesure de notre progression, le paysage change. Les espaces boisés laissent de plus en plus souvent place aux champs de pierres basaltiques. On devine les anciennes coulées de lave. Au détour d’un lacet, nous apercevons le toit d’une maison qui a été entièrement engloutie par la lave. Le paysage devient lunaire. Le froid s’accentue, nous remettons une couche de vêtements chauds.

Nous atteignons le refuge Sapienza, à 1900 mètres. De là, nous décidons de faire une montée vers les 2650 mètres grâce au téléphérique. La neige est bien présente. Le sommet reste très loin... Les camions qui y grimpent sont hors de prix. Nous nous contentons de faire quelques pas puis redescendons vers le motorhome.

Petit tour des magasins de souvenir où nous découvrons avec étonnement et colère des bustes du dictateur fasciste Mussolini, réalisés en pierre de lave.

Dernière nuit

Descente vers Zaffranea. Nous cherchons un endroit où vider les eaux usées et dormir avant notre dernière étape. Ce sera Santa Maria degli Amalati, non loin de Catania. Pas folichon comme endroit mais il est tard...

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