Le Gargano (2)

Publié par André le

Le lendemain, la journée sera consacrée aux paysages de la côte et aux petites routes. De quoi se muscler les biceps en conduisant.

La météo reste fort nuageuse mais cela finira par se dégager en milieu de journée.

Au contraire de la région de Rimini, le littoral est nettement moins touristique et donc plus accessible. Nous ne manquerons pas de faire de nombreux arrêts!

Un peu par hasard, nos dernières lectures nous ont fait découvrir un auteur français, Laurent Gaudé, avec notamment les très beaux romans Salina : les trois exils, Actes Sud, 2018 et le très curieux La Porte des Enfers, Actes Sud, 2008. Un autre livre, Les Oliviers du Négus, Actes Sud, 2011, nous avait également beaucoup plu car l’action se passe partiellement dans les Pouilles. Gaudé y évoque l’empereur Frédéric II qui a joué un grand rôle dans l’Italie du Sud au XIIIème siècle. En parallèle de la lecture de ces nouvelles, nous avions regardé le documentaire « La Sicile normande » qui évoque également l’histoire des Pouilles…. Tout cela pour dire que Gaudé vit dans le Gargano, à Peschici, petite ville perchée où nous n’avons fait que passer rapidement.

Les paysages enchanteurs se succèdent et nous empruntons une magnifique petite route, la Stradale Provinciale 54, qui nous emmène dans divers lieux surplombant une mer redevenue turquoise.

A un moment, nous avons loupé un embranchement. Maps nous dit qu’il est possible de rejoindre la route plus loin… Mais Maps ne connaît pas Léon… Nous nous engageons donc sur une route étroite… très étroite… Escarpée… très escarpée… Et Léon commence à chauffer, à rechigner, à patiner… Oufti! Il était temps de faire une prudente (mais difficile) marche arrière jusqu’à une possibilité de demi-tour (en une douzaine de manœuvres). Coup de chaud pour nous… mais tout se termine bien!

Pour le pique-nique, nous avons droit à une vue idyllique sur une plage déserte à San Lorenzo.

Petit à petit le paysage s’aplanit car nous commençons à quitter le promontoire du Gargano pour nous approcher d’une ville relativement industrielle, Manfredonia (du nom du roi Manfred, fils naturel de Frédéric II dont nous parlions plus haut).
Cette ville est née après l’abandon de l’antique cité grecque Sipontum, en 1223, détruite par des tremblements de terre et des invasions diverses.

Il reste à Siponto un beau site archéologique, la Basilica di Santa Maria Maggiore di Siponto dont la partie paléochrétienne, détruite, a été reconstituée en treillis métallique, ce qui donne une excellente idée de sa grandeur passée.

Nous avons encore l’occasion de découvrir l’abbaye San Leonardo qui est surtout remarquable par sa façade ouest.

Après cette belle journée, nous trouvons un camping en bord de mer, le lido Salpi. Très calme, super équipé, d’une propreté remarquable et pas cher…. Que demander de plus?

Des croissants pour le petit déjeuner? Possible!

Catégories : Italie

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