Lecce
Lecce, capitale du baroque, célèbre pour sa pierre calcaire tendre, facile à travailler, est une étape sans doute incontournable.
Il fait bon s’y promener et les monuments sont nombreux. Malheureusement, il faut prendre un billet global d’entrée pour 5 ou 6 visites et le système n’est pas très clair. Nous décidons donc de n’admirer que de l’extérieur. Sans doute un peu dommage mais le baroque nous attire moins que le roman ou le gothique et nous ne sommes pas de spécialistes, loin de là….
Après avoir rejoint à pied le centre, nous longeons le château et arrivons par des ruelles à la Piazza del Duomo, vaste quadrilatère où l’on retrouve plusieurs palais ou églises baroques. Et les fameuses sculptures ciselées dans la « pierre de Lecce ».
Ruelle après ruelle, nous découvrons le centre historique et l’église de Gésu au plafond richement décoré.
Beaucoup d’artisans s’activent dans de petits ateliers, soit des sculpteurs sur pierre, soit, autre spécialité de Lecce, des marionnettes en papier mâché. Sur une trame en fil de fer, on ajoute des couches de carton ou de papier humidifié pour obtenir le sujet désiré. Une fois séché, le sujet est peint.
Au détour d’une petite rue, la façade imposante de San Croce s’impose à nous avec d’étonnantes sculptures d’animaux ou de personnages féériques.
Nous poursuivons notre visite par une vue sur un amphithéâtre romain mis à jour au début du XXème siècle (lors de la construction du siège local de la Banque d’Italie) sous la place San Oronzo, patron de la ville. On en voit à peu près un quart, le reste se trouvant sous les bâtiments qui bordent la place. Au centre de celle-ci une colonne en marbre soutient la statue d’Oronzo qui aurait protégé la ville de la peste en 1656. Cette colonne, offerte par Brindisi à la ville de Lecce, marquait autrefois la fin de la Via Appia qui relie Rome à Brindisi. Pas mal de routes des Pouilles sont encore sur le tracé de cette voie historique.
Nous terminons cette visite de Lecce par un passage à la pasticceria Giuri’ss
Franchement, Lecce nous a un peu déçu… mais il faut dire aussi que le rythme de nos visites est soutenu (et ce n’est pas terminé!). Peut-être un peu de lassitude qui pointe…








Nous retrouvons Léon qui a encore pris deux places de parking à lui tout seul…. Sans doute que, en pleine période touristique, la Polizia est plus regardante, mais à cette époque de l’année, nous n’avons eu aucun problème de ce type.
Nous reprenons la route vers le sud-est en longeant la très belle côte vers Otrante. Plusieurs arrêts pour admirer cette mer azur.
Nous nous arrêtons presque par hasard à côté d’un site remarquable : le site archéologique de Roca Vecchia et la grotte della Poezia!
Ce lieu a été habité depuis l’âge du bronze et a été plusieurs fois détruit et incendié. Redécouvert dans les années 80, il fait l’objet de fouilles.
La grotte de la poezia est un site naturel remarquable. Au milieux de rochers, on découvre un énorme trou: le plafond effondré d’une grotte autrefois à sec et maintenant devenue une sorte de piscine naturelle. De nombreuses traces d’habitations antiques subsistent, certaines ont été occupées par des brigands jusqu’au début du XXème siècle.






Un peu plus loin, une curiosité dans la baie de Torre del Orso, les Due Sorelle. On ne pouvait pas manquer ça vu la configuration de la famille!
Il s’agit de deux pitons rocheux séparés par une faille. La vue est spectaculaire et le site très beau. La légende raconte que deux sœurs se promenaient le long de la mer. L’une d’elle, imprudente, a voulu se baigner mais s’est noyée; l’autre, poussée par son amour fraternel, a voulu sauver sa sœur mais la mer impitoyable les a prises toutes deux.




Nuit calme à l’agriturismo Salos, un camping très bien équipé et calme, dans une pinède en bord de mer.. Avec un beau magasin de produits locaux.