Otrante et le bout du bout…

Publié par André le

Otrante est le point le plus oriental de la botte italienne. C’est aussi la limite géographique de l’Adriatique qui devient la mer Ionienne. Enfin, c’est aussi le point le plus proche de l’Albanie (départ du Giro 2025!)

La ville descend doucement vers le port et la mer et s’y promener (s’y perdre plutôt!) est très agréable.

La ville est marquée par un épisode tragique. Le 28 juillet 1480, une flotte turque de cent navires se présente devant Otrante. La ville est prise d’assaut le 11 août et une grande partie de la population massacrée. Ces martyrs d’Otrante, au nombre d’environ 800, ont été canonisés en 2013. Leurs crânes sont considérées comme des reliques et sont entassés dans la cathédrale d’Otrante.

Cette cathédrale recèle la plus grande mosaïque d’Europe, réalisée au XIIème par moine du coin, Pantaléon. Sur une longueur de 54 m et une largeur de 28 m, elle est conçue comme un immense livre et illustre des légendes et des événements bibliques. A voir les animaux fantastiques représentés, ce brave Pantaléon devait être un peu dérangé. Artiste certainement, mais dérangé 🙂

Après Otrante, qui nous a beaucoup plus, nous nous dirigeons, toujours au plus près de la côte vers Santa Maria di Leuca, le Finistère italien. Les paysages sont beau malgré le ciel nuageux.

Nous commençons alors la remontée vers Tarente.

Au passage, un arrêt non prévu dans la petite ville de Specchia, très jolie et toute simple.

Nous visons Gallipoli le lendemain et nous trouvons sur la route un agricamper, la masseria le Calie à Acquaviva del Capo. Aucun service, aucun accueil, pas d’achat possible. Passons. Notre seule déception pour les nuitées… Mais très calme tout de même…

Catégories : Italie